Priking Franz : artiste peintre contemporain

Priking Franz

Franz Priking est né en 1929 en Allemagne. Dès son plus jeune âge, son père l’a initié à la connaissance artistique. Mais la guerre a marqué profondément marqué le jeune Franz. A la fin du conflit, il découvre l’expressionnisme, une véritable révélation pour lui. Il restera fidèle à ses principes toute da vie.

En 1948, à la mort de son père Priking quitte la maison familiale pour aller au Bauhaus de Weimar puis à l’Académie des Beaux arts de Berlin où il fut l’élève de Max Pechstein l’un des fondateurs du mouvement Die Brücke. Il fait sa rencontre avec Bertolt BRECHT qui l’héberge chez lui pendant dix mois et l’initie au Réalisme Socialiste, ce qui laisse Franz complètement indifférent tant il est passionné par un Art plus novateur. En 1950, il séjourne brièvement à Paris puis il rejoint le Midi de la France et se fixe momentanément à Villeneuve lès Avignon. 1951, c’est l’année de sa première exposition collective au Musée Réattu d’Arles. En 1952 avec l’argent d’un portrait qu’il vient de vendre, Priking  va à Vallauris pour rencontrer Picasso. Il y restera huit mois. Le Maître le conseille et l’encourage car il voit en lui l’un des meilleurs peintres de sa génération. Après 3 années de travail acharné, il commence à exposer un peu partout en France comme à l’étranger.

Franz Priking  est considéré comme l’un des héritiers des grands peintres allemands du début du siècle, car bien qu’ayant d’abord étudié au Bauhaus de Weimar, son œuvre relève essentiellement de l’expressionnisme dont on connaît le goût pour l’utilisation de cette couleur. Mais dans l’œuvre de Priking l’usage du noir dépasse de beaucoup le simple cerne dans lequel les expressionnistes enfermaient la couleur comme le plomb enferme les éléments d’un vitrail. Le noir n’est pas non plus utilisé en parenthèse de la lumière comme chez les Maîtres flamands. Au contraire le noir devient partie intégrante de l’œuvre. Jusque dans la finition de ses toiles, Priking utilise le noir passionnément et sans restriction.

Franz Priking traversa le milieu du XXème siècle comme une étoile filante. Il mourut prématurément à l’âge de cinquante ans. Il laissa derrière lui une œuvre riche, forte en émotions et en cris de détresse et de révolte. Il n’oubliera jamais les ténèbres de la guerre et son cortège d’horreurs même s’il a tenté d’exorciser ces horreurs devant son chevalet comme d’autres s’allongent sur le divan d’un psychiatre.

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