Les œuvres incontournables réalisées par Zao Wou-Ki

œuvres incontournables Zao Wou-Ki

Wou-Ki signifie sans limites, un nom pour un artiste qui a expérimenté et qui a embrassé différentes identités. Il a commencé à dessiner à l'âge de 10 ans. Son père a encouragé son intérêt pour l'art, envoyant Zao étudier à l'Ecole des Beaux-Arts de Hangzhou où son travail était figuratif.

Les premières œuvres

En 1949 Zao Wou-Ki réalise ses premières lithographies à l'atelier d'Edmond Desjobert. Il décrit plus tard ses premières tentatives d’estimation d'oeuvre de Zao Wou-Ki dans le médium. L'idée de jeter de la couleur est une de ses techniques. Malgré son rejet juvénile de son propre patrimoine, les premières lithographies, comme l'exquis Paysage au croissant de lune et ses délicieux poèmes de Paris, reflètent une sensibilité distinctive, une délicatesse de ligne et un lyrisme qui rappelle immédiatement Calligraphie chinoise et peintures sur rouleau. Zao porte un héritage qui unit les cultures de l'Orient et de l'Occident sur une seule surface picturale. A la suite de son décès, il reste cimenté dans le noyau de la Nouvelle École de Paris et abondamment salué par les Chinois pour le retour de l'expressionnisme abstrait en Chine. Pour en apprendre d’avantage sur l'artiste vous pouvez jeter un coup d’œil sur barnies.fr.

Dessins et inspirations de l'artiste

Les gravures de Zao Wou-Ki du début des années 1950, comme la très rare Femme dans la forêt et Flore et faune reflètent l'influence de Klee dans leur évolution vers un vocabulaire visuel plus schématique, inspiré des pictogrammes et hiéroglyphes, mais rappelle aussi la photographie microscopique et sa propre connaissance de la calligraphie chinoise. Ces paysages symboliques, souvent représentés avec un soleil ou une lune et habités par des oiseaux et des bêtes, des bateaux et des poissons, un couple humain ou une figure solitaire, évoquent un monde prélapsaire. Les peintures, les estampes montrent le rythme de ses influences fondamentales et interculturelles; coalescence et divergence dans les modèles fluctuants. Ils parlent de la dualité de ses sens artistiques et, de plus, du choc des cultures qui a brisé son sens intime de soi en tant que jeune homme sur un sol étranger. Mistral représente le méchant vent de fin d'hiver qui traverse la France vers la Méditerranée. Le tableau est un tour de force d'une abstraction terrifiante, comme pour une ombre maléfique.

Les ventes et expositions

La trajectoire évidente dans ces œuvres vers une simplification de l'expérience à son essence lyrique a conduit Zao Wou-Ki à abandonner progressivement la figuration. Le titre évocateur de la gravure et de l'aquatinte Vent et poussière de 1957, le dernier lot de cette collection, est le seul indice de l'interprétation en 1958. L'abstraction est quelque peu trompeuse en tant que description des peintures de Zao; il serait plus exact de dire que leur champ d'image oscille entre la nature et l'abstraction, glissant de temps à autre dans la réminiscence d'un schéma de paysage chinois.  Au fil des âges, du fait de leur grande valeur, le fait de vendre une oeuvre de Zao Wou-ki est devenu  profitable.

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